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Revue biannuelle des marchés - Premier semestre de 2019

Bonjour à tous,

La moitié de l’année s’est déjà écoulée et il est maintenant temps de faire le point sur les marchés boursiers et l’économie. Sans tarder, je vous invite à lire cette infolettre biannuelle pour vous mettre à jour à l’égard de ces sujets !

Bref topo sur la performance des marchés

Depuis l’année dernière, les discours sur les marchés sont teintés du terme « volatilité ». En effet, plusieurs événements économiques, mais surtout sociopolitiques ont amené une onde de choc sur les marchés en 2018.

Ceci étant dit, nous pouvons nous réjouir que les marchés aient repris vigueur en ce premier semestre de 2019 ! Les conflits politiques ont été plus modérés depuis janvier, sauf en mai où le président Trump a refait surface avec l’imposition de différents tarifs, ce qui s’est inévitablement reflété sur la performance des marchés. Cette volatilité s’étant davantage fait sentir pour les clients nouvellement sous ma gestion à cette période de l’année. Heureusement, malgré ce mois de mai plus volatil, les marchés ont maintenant retrouvé une certaine stabilité.

Pour quand cette récession ?

Afin de vous remettre en perspective par rapport à l’infolettre du deuxième semestre de 2018, je faisais état de plusieurs détails économiques et politiques qui pourraient avoir une influence sur la performance de 2019 et les années à venir.

À ce titre, le croisement des courbes de taux court terme et long terme en fin d’année, ayant toujours été précurseur d’une récession, laissait présager une certaine incertitude au niveau économique. Ceci étant dit, il y a une divergence entre les propos des économistes à cet effet depuis quelques semaines. Certains soutiennent que les courbes ne se seraient pas croisées suffisamment longtemps pour que nous puissions confirmer avec certitude la récession attendue dans environ 12 mois maintenant.

Quel économiste dit vrai ? En réalité, on dit souvent que deux économistes sur trois se trompent par rapport à leurs prévisions ! Alors, dure de se positionner, mais je vous expose ci-dessous mon point de vue.

En fait, tant le Canada que les États-Unis sont en fin de cycle économique depuis déjà quelque temps. Un cycle se termine par une récession, puis suit le début du cycle qui se caractérise de reprise.  De ce fait, il est assez raisonnable de conclure qu’une récession est à venir. Par contre, le « quand » reste incertain.

Historiquement, les cycles nord-américains ont duré environ une dizaine d’années et nous avons à ce jour déjà dépassé ce délai sans passer à travers une récession… Prenons notamment l’exemple de l’Australie. Un pays développé, tout comme le Canada, mais qui étire depuis de nombreuses années son cycle économique : la dernière récession remonte à 1991, soit près de 30 ans passés !

Serait-ce possible que la banque centrale du Canada réussisse un tel exploit ? À mon avis non ! La raison est simple, les taux étant actuellement très bas, ce qui laisse peu de jeu à la banque centrale pour contrôler l’économie avec la politique monétaire. Ceci étant dit, la fin de cycle pourrait durer plus longtemps que prévu, repoussant ainsi la récession.

Comment se protéger d’une récession ?

L’aspect diversité géographique Tout d’abord, la préférence nationale au niveau de la sélection de placements, bien qu’elle soit pleinement légitime, ne peut primer hors de tout contexte. De plus, rajoutons que l’économie canadienne est de toute petite taille, par rapport au reste du monde et n’a pas nécessairement la vigueur d’autres pays, sans compter l’endettement important des ménages.

Ainsi, la diversité géographique est essentielle au niveau de la constitution du portefeuille. De ce fait, avec des mandats mondiaux, le gestionnaire peut se positionner où il y a les meilleures opportunités à travers le globe et réduire ses expositions aux pays faisant face à certaines difficultés économiques.

L’aspect connaissance À travers ces infolettres et nos discussions, j’ai à cœur de vous transmettre le plus de savoir financier pour que vous soyez en mesure de comprendre que les marchés sont ce qu’ils sont, c’est-à-dire plus ou moins prévisibles, mais qu’il ne faut surtout pas effectuer des transactions sur le coup de l’émotion.

On remarque que les émotions des épargnants évoluent au gré des fluctuations du marché. Par contre, les émotions et les comportements jouent un rôle dans les décisions de placement, et ce, généralement au détriment des rendements. En effet, les conséquences des placements guidés par les émotions sont souvent pires durant les périodes de volatilité des marchés.

Je tiens également à ajouter un point important. La croissance des marchés est en fait le reflet de la croissance humaine, si nous croyons (et nous devrions le croire!!) que l’humain n’a pas vu la fin de la créativité des sciences et de la technologie, le progrès et le développement continueront d’apporter des rendements aux investisseurs. Il faut toutefois garder une perspective long terme et ne pas s'affoler d'une année moins intéressante, telle que 2018.

La gestion active est-elle importante ?

Depuis quelques années, la gestion passive (stratégie de réplication d’un indice boursier que l’on nomme souvent « FNB ») a pris tant d’ampleur, de par leur coût très bas, et ce, par rapport aux fonds communs de gestion active.

Ceci étant dit, la vraie gestion active, bien que plus dispendieuse, apporte généralement un rendement net supérieur. De plus, suivant les périodes de volatilité comme 2018, la stratégie tactique et active d’un gestionnaire pour reprendre une perte est un aspect essentiel à la performance d’un portefeuille. Pour vous le démontrer, voici le rendement depuis le début de l’année de deux mandats canadiens de gestion active de Manuvie que j'utilise couramment (gestion tactique), par rapport à l’indice canadien de référence (gestion passive de réplication indicielle) : *Fichier image non supporté par cette plateforme. Inscrivez vous à l'infolettre pour ne manquer aucun contenu !


Je vous invite à porter une attention particulière à la colonne YTD (Year to date). On peut remarquer un rendement de plus de 8% et près de 6% respectivement, par rapport à l’indice de référence. Nul besoin de vous préciser que d’avoir un tel gestionnaire dans votre portefeuille est un atout considérable ! De ce fait, la gestion active est très importante, particulièrement suivant des périodes de volatilité des marchés pour que la stratégie active, plutôt que passive (réplication indicielle) permettre de reprendre la perte plus rapidement.

Et qu’en est-il pour la suite…

Aujourd’hui, les forces sociopolitiques influencent les marchés autant que les facteurs économiques. Les médias sociaux peuvent avoir un impact considérable, il suffit d’un simple message sur Twitter pour faire dérailler les marchés. Le monde a grandement évolué depuis les dix dernières années, mais la volatilité que nous pourrions connaître n’a rien de nouveau.

Certes, il n’y a pas de solution miracle quand il y a un repli des marchés, mais l’histoire nous donne une bonne idée de la façon de réagir quand la chute inévitable se produit, c’est-à-dire garder le cap et laisser le temps faire les choses ou plutôt laisser les gestionnaires de vraie gestion active orchestrer la stratégie pour la reprise !

Finalement, il faut apprendre à s’adapter aux fluctuations courantes du marché et comprendre que tout ne peut pas progresser tout le temps et d’un seul coup. L’année dernière a été un bon exemple pour que nous nous rappelions que la croissance de la bourse n’est pas absolue. À l’inverse, le début de 2019 pour nous rappeler qu’il faut avoir confiance en nos gestionnaires rigoureusement sélectionnés !

Je vous souhaite à tous un magnifique été ! Profitez bien de la vie 😊 Laurie Gauthier, B.A.A Fin., D. Fisc.


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